Eau.
Risques géologiques.
Énergie.
Ressources.
Environnement.

À propos du concours

Le Défi de la Terre est un concours national soutenu par la communauté canadienne des sciences de la Terre où on demande aux élèves âgés de 9 à 14 ans de répondre aux questions suivantes: de quoi sur Terre vos choses sont-elles faites et de quel endroit sur Terre proviennent-elles?

Lancé en septembre de chaque année, le Défi de la Terre se déroule jusqu’au mois de mars suivant et offre jusqu’à 5 000 $ en prix.

Ce concours présente le matériel des sciences de la Terre aux étudiants d’une manière à laquelle ils peuvent s’identifier et est conçu pour les intéresser à l’apprentissage, tout en favorisant la sensibilisation et l’appréciation de notre planète et des possibilités d’emploi dans les secteurs suivants: énergie, exploitation minière et environnement.

Le Défi de la Terre permet une collaboration transversale et un enseignement thématique; les départements d’art, d’anglais, d’études sociales, de technologie et de sciences peuvent tous s’impliquer.

Témoignages des enseignants

« C’était également très amusant de créer la vidéo tous ensemble, de la montrer aux gens et d’expliquer ce que nous avons appris. Je sais que mes élèves voudront participer à nouveau à ce concours, que ce soit seuls ou en groupe. Nous sommes tous d’accord, il s’agissait d’une opportunité formidable et enrichissante ! »

Suzanne Wernli-Roy, John Field Elementary School, Hazelton, C.B.

J’ai fait participer mes élèves au Défi de la Terre, et j’ai vraiment été impressionné par le professionnalisme du concours et la qualité des travaux de mes élèves. Cela a été une occasion emballante et sans pareil qui a permis à mes élèves de réaliser comment nous utilisions les ressources de la planète et à quel point nous les prenions pour acquis. Les élèves ont été emballés de pouvoir faire leur présentation sous divers formats (composition, affiche, vidéo, etc.) et motivés par la possibilité de gagner des prix en argent.

La qualité des travaux de mes élèves a été exemplaire et je prévois participer au Défi de la Terre l’année prochaine.

Kurt Smith, Vincent Massey Junior High School, Calgary

Ç’a été relativement facile intégrer le concours du Défi de la Terre au programme enseignement de 7e année. Les enfants étaient emballés avoir le choix du sujet de recherche et du format pour présenter leur sujet. Au niveau de la 7e année, vous savez que vous détenez une bonne idée de projet lorsque les élèves veulent eux-mêmes y travaillerà la maison, et qu’ils ne le voient pas comme un travail obligatoire. Je crois que le projet a atteint ses objectifs parce que les élèves en ont appris sur les ressources non-renouvelables et où elles proviennent sur la planète, sans compter qu’ils sont maintenant mieux informés sur les possibilités de carrière en géologie, en science de l’environnement, etc. Sûr et certain que nous aimerions participer l’année prochaine. J’aimerais faire remarquer que l’idée des prix individuels est moins intéressante ou motivante que celle d’un prix école.

Crystal Pearl-Hodgins, École Whitehorse Elementary, Whitehorse

L’exercice du Défi de la Terre a été grandement profitable pour nos élèves. L’idée d’intégrer un apprentissage la production d’une vidéo dans le cadre d’une compétition a considérablement augmenté la motivation des élèves. Permettre l’utilisation des nouvelles technologies comme outils pour illustrer l’apprentissage tout en permettant le recours à l’imagination, a vraiment été quelque chose de spécial pour mes élèves. Avec l’expérience de notre participation au Défi de la Terre, je pourrai dorénavant intégrer cette compétition à mon enseignement, autant que cela s’incorpore naturellement au module science La croûte terrestre de la 7e année. Cette année, j’ai utilisé le concours le Défi de la Terre comme une occasion d’enrichissement pour les élèves les plus doués, mais je compte en faire plus l’année prochaine.

Amanda Tetrault, River Heights Middle School, Winnipeg

J’ai décidé d’intégrer le Défi de la Terre à mon enseignement des sciences de 8e année. Je voulais que tous y participe en classe et j’ai proposé que nous fassions une revue. Les élèves ont pensé que ce serait amusant et, après une discussion sur le thème de nos objets familiers quotidiens, nous les avons classés en catégories, puis chaque classe a choisi une catégorie. Une classe a choisi d’étudier les aliments (et leur emballage), une autre a choisi les jouets et une autre a choisi les équipements de sport. Puis les élèves se sont choisis des objets de ces catégories et ont été regroupés selon leurs intérêts. Et donc, dans chaque classe, nous avons eu de 10 à 13 groupes qui ont mené des recherches sur différents objets. L’étape recherche étant terminée, les élèves se sont vus assigner les différentes tâches nécessaires à la production d’une revue.

Je crois que ce projet comporte de nombreuses facettes emballantes que n’avaient pas d’autres projets que j’ai menés avec mes élèves. D’abord, à l’étape de la recherche, les élèves ont dû trouver de l’information sur les produits et c’était très difficile dans certains cas. Ils venaient alors me voir pour que je les aide, mais honnêtement, dans certains cas, je n’avais aucune idée de quoi était fait leur produit. Ce qui fait que les élèves devaient se débrouiller et découvrir différentes façons d’obtenir l’information recherchée. Souvent les enseignants connaissent les réponses aux questions des élèves, ou les élèves croient que les enseignants connaissent les réponses mais s’abstiennent de les leur dire. Dans ce cas, ils savaient qu’ils étaient les seules personnes de la classe à connaitre certains faits, et ils en étaient très fiers. Par ailleurs, certains élèves ont dû téléphoner à des manufacturiers afin d’obtenir des réponses et ils ont dû faire face aux difficultés de la communication pour obtenir l’information désirée. Ils ont très vite su ce qu’étaient des informations confidentielles ! Les élèves ont vite appris qu’ils devaient poser les bonnes questions, précises et claires, s’ils voulaient que les gens les aident et leur donnent l’information désirée. Dans certaines classes, les élèves ont découvert que certains entre eux étaient très doués pour obtenir l’information désirée au téléphone. Et, c’est de cette faon que les élèves ont appris de quoi étaient faits leurs objets familiers, où provenaient les matériaux dont ils étaient faits, et à quel point nous dépendons des ressources de la Terre.

Alison Stuart, Vincent Massey Junior School, Calgary, Alberta

Comme éducateur, j’ai pensé que le Défi de la Terre s’intègrerait bienà cette préoccupation de recherche de notre école de faire des liens avec la pratique et le raisonnement critique où on demande aux élèves de s’acquitter de tâches accomplies normalement par des professionnels dans leur milieu de travail; faisant de ce concours un projet idéal et attrayant qui nous mettaient dans la réalité. En complément de leur recherche, les élèves se devaient aller au-delà à des manuels et à l’Internet, et de contacter les manufacturiers de l’objet de leur recherche. Les élèves et les enseignants sont toujours à la recherche d’exemples pratiques de la réalité quotidienne qui correspondent à leur apprentissage académique, et ce projet répond à leurs besoins. Dans ce projet, les élèves ont également dû apprendre à résoudre des problèmes, gérer leur temps, faire de l’édition, faire appel à leur imagination et se montrer persévérant.

Jeff Krar and Amy Park (enseignants de 8e année à la Calgary Science School)

Mes élèves ont bien aimé l’expérience du Défi de la Terre qui leur a permis de faire des recherches dans divers pays pour trouver des sources de matériaux terrestres. Il leur a fallu faire appel à leur créativité pour faire un rap ou une vidéo. Ils aiment bien recourir aux nouvelles technologies (outils multimédias) pour mettre en valeur leurs projets, en utilisant PowerPoint ou un outil d’édition de leur vidéo. Dans notre programme Science Trek, on monte habituellement une exposition scientifique, mais le Défi de la Terre leur permet de réaliser un projet scientifique en ayant recours à des médias qu’ils aiment et qu’ils possèdent. C’est certain, nous participerons encore l’année prochaine.

Susana Chan, Science Tek Program, Montgomery School, Saskatoon, Saskatchewan

Image d'un enfant lançant un ballon de basketball vers le panier. Le carbone est utilisé dans les ballons de basketball et le fer dans les bords des paniers.

Comment ça marche?

Choisissez un objet préféré chez vous, à l’école ou au parc, trouvez une ou plusieurs ressources terrestres non renouvelables* nécessaires à la fabrication de cet objet et dites-nous d’où proviennent ces ressources sur Terre. Vous pourriez être étonné du nombre qui proviennent du Canada. Vous pourrez raconter votre récit en composant un texte, un poème, une chanson ou une pièce de théâtre, en concevant une peinture ou une affiche, une présentation audio, vidéo ou multimédia ou par tout autre moyen qui vous vient à l’esprit. Plus il sera original, mieux ce sera.

Tous les gagnants seront annoncés dans la semaine du 14 juin 2024. Les œuvres gagnantes pourront être utilisées comme outils promotionnels pour démontrer que les ressources terrestres non renouvelables sont essentielles à notre vie quotidienne.